Mizen

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Les différents mouvements qui composent et qui vont en s'accelerant dans la musique, sont les suivants :

•  Daira  : Pièce vocale de rythme libre exécutée à l'unisson strict.

•  Mestekhber  : Prélude instrumental de rythme libre, exécuté à l'unisson.

•  Touchia  : Pièce instrumentale servant d'ouverture, composée sur un rythme binaire ou quaternaire (2/4; 4/4).

•  Mçedder  : Pièce vocale et instrumentale la plus importante de la Nouba, jouée sur un rythme 4/4.

•  Btayhi  : Deuxième pièce vocale et instrumentale, construite sur le même rythme que le Mçedder (4/4 moins lent).

•  Derdj  : Mouvement vocal et instrumental construit sur un rythme binaire, plus accéléré que les deux précédentes pièces.

•  Touchiat el inçirafate  : Pièce instrumentale annonçant une partie accélérée et vive, construite sur un rythme ternaire.

•  Inçiraf  : Mouvement vocal et instrumental à rythme ternaire (5/8).

•  Khlass  : Ultime pièce chantée de la Nouba, il est exécuté sur un rythme alerte et dansant (6/8).

•  Touchiat el Kamal  : c'est une pièce instrumentale construite sur un rythme binaire ou quaternaire.

Sur les 16 noubas qui existent, on n'en connait que 12 complètes. Il s'agit : Nouba Dhil, Nouba Ghrib, Nouba Hsine, Nouba Maya, Nouba Mezmoum, Nouba Mdjenba, Nouba Rasd, Nouba Rasd Eddil, Nouba Reml, Nouba Reml Maya, Nouba Sika, Nouba Zidane.

Les grands maitres de cette musique se nomment : Mahieddine Bachetarzi, Dahmane Ben Achour, Cheikh Larbi Bensari, Abdelkrim Dali, Fadhela Dziria, El Hadj Ghaffour, Mohamed Khaznadji, Saddek el Bedjaoui, Sid Ahmed Serri, Mohamed Sfindja, Cheikha Tetma.

Hawzi

Il s'agit du pendant tlemcenien du chaâbi. Exprimée en arabe classique, il dérive également de la musique arabo-andalouse, et plus particulierement de l'école de Tlemcen : le Ghernati.

Malouf

Mohamed Tahar El Fergani, Cheikh Raymond,

 

Le Malouf,

Le Malouf est une musique classique algérien héritière de la Musique arabe, basée sur un système de 16 Tborats, qui sont les règles théoriques et inchangées depuis la fin du IX ème siècle, ces Tborats se sont maintenues grâce à une tradition orale dans laquelle mélisme, et autres ornementations, restent difficiles à symboliser par le système de notation emprunté à l'Occident.

Cette musique c'est implanté dans la culture de plusieurs grandes villes du Maghreb, Fez, Tlemcen, Alger, Constantine, Tunis, Annaba…

Basée sur des mélodies, elle a subie les influences des régions où elle était perpétuée, trois grandes écoles se sont distinguées. Celle de Tlemcen (se revendique de Grenade), celle d'Alger ( se revendique de Cordoba ), et enfin celle de Constantine (se revendique de Séville).

Le mot Malouf vient du mot arabe MAALOUF (habitué), qui signifie habitué à la tradition, ou plus précisément ; fidèle à la tradition, Et les fidèles de cette musique son :

Cheikh Raymond Leyris , Cheikh Sylvain Ghrenassia, Cheikh Ferfani.

 

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